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PRÉSENTATION
[…] C’est à mon avis une des plus belles îles du monde. Il y a, ça va de soi, des îles qui peuvent rivaliser avec elle, dans le Pacifique notamment, mais aucune ne cumule autant de beautés, autant de différences. Et puis il y a une chose formidable, c’est le climat. Il y a de vraies saisons ! (Nicolas Hulot, Mediterranea août 1999)
Grâce au PEI (programme exceptionnel d’investissement), qui prévoit l’investissement de près de 2 milliards d’euros dans les 15 prochaines années, la Corse va pouvoir rattraper son retard en matière d’infrastructures et ainsi développer son économie.
Chef lieu | Ajaccio |
Population totale densité |
264 000 hab. (2002) (0.44% de pop. de la France métropolitaine) 30 hab./km² |
Superficie | 8 681 km² (% de la France métropolitaine) |
Arrondissements | 5 |
Cantons | 52 |
Communes | 360 |
Site | Corse du Sud, Haute Corse |
POPULATION RÉGIONALE
264 000 (0.44% de la population métropolitaine)
Taux de croissance : 0.5
Accroissement naturel : 0%
Solde migratoire : 0.4%
Population 0-19 ans : 22.5%
Population 60ans et + : 24.4%
Population étrangère : 9.9%
Population urbaine : 62.3%
Fécondité : 1.7
Mortalité infantile : 1.8%
Espérance de vie à la naissance : 78.4 ans
Espérance de vie à 60 ans : 23 ans
GÉOGRAPHIE
La Corse est une île située à 200 km environ au sud-est de la Côte d’Azur, à l’ouest de la Toscane dont elle est proche et au nord de la Sardaigne. Plutôt boisée et montagnarde, la côte sud est formée de hautes falaises (Bonifacio).
Les Grecs avaient baptisé cette île de la mer Méditerranée « Kallisté » : la plus belle. Aujourd’hui, la Corse est connue sous le nom « d’île de Beauté » et ses paysages époustouflants séduisent à coup sûr les visiteurs. Grâce à ses mille kilomètres de côtes, dont environ 300 de sable fin, la Corse est un endroit rêvé pour les plaisanciers, les plongeurs et autres amoureux de la grande bleue. Mais, la Corse est également une montagne dans la mer. D’ailleurs, au début du siècle, certains l’avaient surnommée l’île verte, pour la différencier des autres îles méditerranéennes beaucoup plus arides. En effet, la Corse, malgré sa position méridionale et un ensoleillement sans pareil, est une île verdoyante.
CLIMAT
La Corse dispose d’un climat méditerranéen avec des étés chauds et secs et des hivers doux. L’ensoleillement est exceptionnel (2700 heures de soleil par an en moyenne), l’un des meilleurs taux d’ensoleillement de France. L’influence maritime et la présence de reliefs à proximité favorisent la régulation d’un rythme de brises permanent, régulant les températures.
Durant les mois de novembre, décembre, janvier et surtout février, l’île est très arrosée ce qui explique que l’île soit aussi verte et fertile.
TOURISME – GASTRONOMIE
Le tourisme corse représente près de 2,3 millions de séjours et 25 millions de nuitées dont environ 30% entre janvier et juin, 50% en juillet et août et 20% entre septembre et décembre.
La fréquentation est à 73% française principalement de PACA (33%) et de l’île de France (23%) . Les séjours étrangers proviennent pour 39% d’Italie, pour 23% d’Allemagne, pour 11% de Suisse et 8% de Grande Bretagne.
64% des séjours s’effectuent en bateau contre 36% en avion.
La durée moyenne des séjours est de 10 jours et a tendance à diminuer avec l’augmentation des séjours courts.
Les voyages à forfait achetés auprès des tour-opérateurs représentent 18% des voyages sur l’année (25% en dehors de l’été).
En terme de retombées, le tourisme engendre pour la Corse environ 1 milliard d’euros de chiffres d’affaires sur l’île (hors transport), soit environ 500 millions d’euros de valeur ajoutée.
De la cuisine Corse, on peut retenir
- La charcuterie le prizuttu (cuisse de porc), la coppa (échine de porc fumée), le lonzu (filet de porc fumé), le figatelli (à base de foie et de bas morceaux de porc fumé) et la panzetta (couenne), la salciccia (saucisson), les misgiscia (viande de chèvre et de mouton salée puis fumée), les sangui (boudins).…) est préparée de façon artisanale et fumées au bois de châtaignier ou aux herbes du maquis.
- La châtaigne est dégustée grillé – fasgiole- ou bouilli – ballote- elle est ensuite séchée dans des séchoirs pour être transformées en farine. On en fait de délicieuses pâtisseries, ou encore des préparations traditionnelles comme la polenta, qui accompagne traditionnellement le figatellu de porc ou le cabri en sauce .
- Les herbes sauvages du maquis transfigurent le moindre ragoût (thym, laurier, romarin, persil, bourrache, lentisque, sarriette et le marjolaine sauvage ou ‘nepita‘). Beaucoup de plats bénéficient de l’arôme enivrant de la menthe.
La genièvre mêle ses arômes à ceux de la sauge, et pour les beignets et tourtes aux herbes, le basilic, la menthe, le pissenlit, l’oseille et la camomille associent leurs fragrances. L’ail s’impose partout et on lui consacre même une soupe.
Quant à la délicate saveur de l’anis, elle investit gâteaux et plats salés
ENVIRONNEMENT – ENERGIE
Le patrimoine naturel est l’atout majeur de l’île et la Corse a le privilège, rare dans cette partie de la Méditerranée, de posséder des rivages encore peu urbanisés, avec notamment d’importants secteurs vierges de tout aménagement. Le Conservatoire du Littoral y possède la superficie de très loin la plus étendue de toutes les régions littorales. De nombreuses zones littorales font l’objet de protection, les principales concernant le golfe de Porto et Sacandola, les Bouches de Bonifacio avec le Parc Marin International, l’extrémité du Cap Corse, les îles Cerbicales ainsi que l’étang de Biguglia.
Durant l’été 2003, différentes mesures ont prouvé que la centrale du Vazzio émettait des polluants – dioxyde d’azote, oxyde d’azote, dioxyde de souffre, hydrocarbures et poussières.
Depuis novembre 2000, la Corse est équipée d’un parc comprenant 20 éoliennes : le parc éolien du Cap Corse situé sur les communes d’Ersa et de Rogliano. Il s’agit d’un gisement de qualité grâce à la puissance du vent.
Transport routier
La collectivité territoriale de Corse, l’Etat et l’Europe ont développé des programmes d’aménagement et d’amélioration du réseau routier. Il vise à moderniser les routes départementales, prioritairement les axes Ajaccio-Bastia et Bastia Bonifacio, et des grandes voiries d’agglomération d’Ajaccio et de Bastia.
Transport ferroviaire
Le réseau des chemins de fer corses d’une longueur de 232 km est organisé autour des lignes Bastia-Ajaccio et Ponte-Leccia-Calvi. Il assure 70% de son activité en été grâce au tourisme, et propose hors saison une desserte de la ville universitaire de Corte. La modernisation de ce mode de transport est en cours. Elle concerne notamment la mise en sécurité de la voie.
Transport maritime
La Corse possède sept ports : Ajaccio et Bastia qui sont d’intérêt national, Bonifacio, l’île Rousse, Porto-Vecchio, et Propriano qui sont départementaux, et Calvi port municipal. Avec 28 liaisons maritimes et 9 compagnies, la Corse est en relation avec 12 ports extérieurs. Le transport maritime assure 57% du transports passagers et la quasi totalité du fret. Pendant l’été, il assure 80% du trafic annuel.
Les principaux ports d’échange sont Marseille, Nice et Livourne. Entre le continent et la Corse, le transport est assuré par
- la société nationale Corse Méditerranée (SNCM)
- la compagnie méridionale de navigation (CMN) qui assure surtout le fret
- la société Corsica Ferries qui assure le trafic passagers et véhicule entre la Corse, Nice et Toulon, ainsi qu’avec l’Italie, ses navires étant d’ailleurs pour la plupart sous pavillon italien.
- trois compagnies italiennes assurent des liaisons Italie Bastia, mais elles détiennent des parts de trafic limité
- trois sociétés françaises sont en charge de l’approvisionnement en énergie – gaz et pétrole – de l’île.
La collectivité territoriale Corse et l’Etat participe au financement du quai-croisière d’Ajaccio, qui avec une gare routière, une gare maritime, une gare ferroviaire et un palais des congrès va doter la ville d’un pôle activité attractif pour le flux touristique.
Transport aérien
Il est assuré par Air France et CCM Airlines qui assurent des liaisons régulières. D’avril à octobre, et surtout pendant les mois d’été, de nombreuses liaisons charters relient sans escale la Corse à de grandes villes européennes.
CORSE DU SUD
Département de Corse du Sud (2A) | |
Préfecture | Ajaccio |
Sous préfectures | Sartène |
Population totale densité |
118 593 hab. (1999) 30 hab./km² |
Superficie | 4 014 km² |
Arrondissements | 2 |
Cantons | 22 |
Communes | 124 |
Site | www.ajaccio.fr |
Population active : 27 753
Taux de chômage : 11%
Nombre total d’entreprises : 5 000
Taxe professionnelle d’agglomération : 23.58%
Budget 2004
- Commune : 103 millions d’euros
- Agglomération : 64.2 millions d’euros
S’implanter et créer
La CCI met en place une ZA de 20 hectares. Les bureaux sont très demandés. Le prix des locations se situe dans la moyenne haute des villes de province.
Les principaux employeurs
Privés : Carrefour, Casino, Air France, Méditerranée de sécurité
Avec une agglomération en augmentation constante (+ de 60 000 habitants), Ajaccio équipe sa ville. Construction d’une usine d’incinération, développement des transports urbains, prolongement d’une rocade, construction de nouveaux équipements sportifs… La ville multiplie également ses efforts pour attirer les croisières dont elle est en passe de devenir une escale importante.
HAUTE CORSE
Département de la Haute Corse (2B) | |
Préfecture | Bastia |
Sous préfectures | Calvi, Corte |
Population totale densité |
141 603 hab. (1999) 30 hab./km² |
Superficie | 4 666 km² |
Arrondissements | 3 |
Cantons | 30 |
Communes | 236 |
Site | www.haute-corse.fr |
Population active : 20 787
Taux de chômage : 13.4%
Nombre total d’entreprises : 3 937
Nombre d’entreprises créées en 2002 :
Taxe professionnelle d’agglomération : 26.12%
Budget 2003
Commune : 68.9 millions d’euros
Agglomération : 41 millions d’euros
Nombre de logements commencés en 2002 : 102
S’implanter et créer
Pour toute information, les entreprises doivent contacter la CCI et l’Adec (agence de développement économique de la Corse).
Parmi les ZA, on compte Futura Corse Technopole, le parc technologique d’Erbajolo, et la zone Aéroport Bastia-Poretta
Les principaux employeurs
Privés : Géant Casino, Doria auto, Groupe Bourdiec (distribution), Hyper U, SNC Vendasi (BTP), Corsica Ferries (transport)
Le tissu économique comporte peu d’industries, le commerce et les services étant le premier secteur d’activité. Environ 50% des importations de l’île transite par Bastia. Depuis à la création des NGV (navires à grande vitesse), Bastia n’est plus qu’à 3.30h de Nice.
ECONOMIE
Actifs ayant un emploi : 97 408
Population active
- Agriculture : 4.1%
- Industrie : 15.3%
- Services : 80.6%
Taux de chômage déc. 2003 : 10.3% (France : 9.7%)
- Taux féminin : 18%
- Taux des moins de 25 ans : 44.2%
- Taux des longue durée : 7.5%
Structure du PIB
- Agriculture : 2.5%
- Industrie : 14%
- Services : 83.5%
PIB régional (2002) : 5 milliards d’euros (0.33% du PIB métropolitain)
Taux de croissance : 1.7%
Par habitant : 19 133%
Nombre d’assujettis à l’ISF (2002) : 508
Nombre d’entreprises : 19 399
Créations d’entreprises (2003) : 1 280
Immatriculations auto. (2003) : 33 576 dont VP : 30 686
Logements commencés (2002) : 2 255
Budget (2004) : millions d’euros 460
Exportations en millions de dollars : 14
Importations en millions de dollars : 136
Spécialisations industrielles
néant
Principales livraisons agricoles
Vins
AGRICULTURE
Les principaux secteurs agricoles sont le vin, les vergers, l’élevage d’ovins.
INDUSTRIE
La Corse est la région la moins industrielle de France. Les deux secteurs principaux sont l’agroalimentaire et la construction.
SERVICES
Le tourisme est la principale source de revenus de la Corse. Il assure 10 % de la richesse régional.
PRESSE RÉGIONALE
Le premier quotidien d’informations du Sud-Est et de la Corse
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