PRÉSENTATION
La Guadeloupe (ce qui signifierait fleve de loupe : de la Virgen de Guadalupe, en Espagne) est un petit archipel des Antilles, dans la mer des Caraïbes. Elle est distante de 100 km de la Martinique, de 3 500 km de New York, de 4 500 de l’Afrique et de 7 200 km de la métropole. Sa superficie ets de 1 780km², soit 17 fois Paris.
Autrefois appelée KARUKERA qui signifie l’île aux belles eaux.
La Guadeloupe est en même temps une région administrative et un département français d’outre-mer (DOM) dont la préfecture est Basse-Terre. Elle constitue avec la Martinique, située à environ 150 km plus au sud, et la Guyane située au nord de l’Amérique du Sud, les départements français d’Amérique (DFA).
Aujourd’hui, la Guadeloupe fait partie de l’Union européenne au sein de laquelle elle constitue une région ultra-périphérique, ce qui lui permet de bénéficier de « mesures spécifiques », consistant à faire des adaptations du droit communautaire en tenant compte des caractéristiques et contraintes particulières de la région.
Département de la Guadeloupe | |
Préfecture | Basse Terre |
Sous préfectures | Pointe-à-Pitre, Saint-Martin, Saint-Barthélemy |
Population totale densité |
422 496 hab. (1999) 248 hab./km² |
Superficie | 1 703 km² |
Arrondissements | 3 |
Cantons | 43 |
Communes | 34 |
Fuseau horaire | TU –4 |
Domaine internet | .gp |
Indicatif téléphonique | 590 |
POPULATION RÉGIONALE
438 500
Taux de croissance : 1.06%
Accroissement naturel : 1.14%
Solde migratoire : -0.08%
Population 0-19 ans : 32.5%
Population 60 ans et + : 14.1%
Population étrangère : 5%
Population urbaine : 98.5%
Fécondité : 2.2
Mortalité infantile : 6.8%
Espérance de vie à la naissance : 77.2 ans
GÉOGRAPHIE
Située entre l’Équateur et le Tropique du Cancer, baignée à l’ouest par la mer des Caraïbes et à l’est par l’océan Atlantique, la Guadeloupe fait partie d’un archipel qui compte deux îles principales, Basse-Terre et Grande-Terre, séparées par un étroit chenal, la rivière Salée, et plusieurs autres îles : les Saintes, Marie-Galante, la Désirade, les îles de la Petite-Terre.
L’île de Saint-Barthélemy, ainsi que la partie nord de l’île de Saint-Martin, qui dépendent administrativement de la Guadeloupe, ne font pas partie de l’archipel, et sont situées plus au nord dans les Antilles.
CLIMAT
La température moyenne en Guadeloupe est de 25 °C. La chaleur n’y est jamais excessive, puisque des brises régulières, les alizés, venant de l’est et du nord-est, rafraîchissent les journées.
On distingue néanmoins deux saisons :
- la saison sèche ou «carême», qui s’étend de novembre à avril. C’est la saison la plus agréable car la chaleur y est moins étouffante, les pluies plus rares et l’humidité réduite. Les températures moyennes vont de 24 °C le jour et de 19 °C la nuit.
- la saison des pluies, aussi connue sous le nom d’«hivernage», va de mai à octobre. Cette saison reste néanmoins agréable puisque les averses, bien qu’abondantes, sont souvent brèves. Durant cette saison, les températures moyennes sont de 27 °C le jour et de 22 °C la nuit. Les averses les plus fréquentes s’étalent entre août et septembre, période pendant laquelle la plupart des ouragans surviennent.
Le nombre d’heures d’ensoleillement demeure à peu près le même tout au long de l’année.
Le soleil se lève vers 5 h du matin l’été et 6 h l’hiver pour se coucher vers 17h30 et 18h30.
TOURISME – GASTRONOMIE
Le tourisme représente une part importante de l’économie du pays. Il est certain que l’île offre de multiples possibilités.
Les plages de sable blanc, une mer chaude aux couleurs turquoises, les cocotiers sont une invitation à la farniente et aux sports aquatiques.
Pour les amateurs d’activités sportives et de nature, moult possibilités.
Le parc national dans le massif de Basse Terre offre près de 300 km de sentiers balisés au cœur d’une des plus belles forêts des Petites Antilles. Sur Grande Terre on peut découvrir la mangrove ou se balader le long des falaises du littoral atlantique.
A voir : la cascade aux écrivisses, les chutes du Carbet, le tour du Grand Etang, la Soufrière, les chutes du Galion, le Saut d’Acomat, la Pointe de la Grande Vigie… Bien que décimé, la faune reste intéressante, colibris, sucriers au ventre jaune, raton laveur (ti-racoon), iguanes….sont au rendez-vous. La faune sous marine est également incontournable, les Antilles possédant avec la mer Rouge et les lagons du Pacifique les fonds sous marins les plus spectaculaires du monde. Un site protégé autour des îles Pigeons sur Basse Terre permet à tous, non initiés compris, un fabuleux voyage dans le monde sous-marin.
La cuisine des îles est diversifiée, mariant les richesses de la mer à l’imagination créatrices des Guadeloupéens.
Petit lexique de la cuisine antillaise :
Accras : petits beignets contenant de la morue ou des légumes.
Balaou : petit poisson de forme allongée consommé frit.
Bebele : plat à base de tripes, dombrés et bananes vertes
Blaff : court bouillon épicé pour le poisson
Cabri : Petit chevreau cuisiné en colombo ou boucané
Colombo : Sauce d’origine indienne à base de cumin, poivre, coriandre, piment, gingembre
Dombré : Petite boulette de farine servie en accompagnement
Feroce : Plat à base d’avocat, piment, manioc et morue
Lambi : Gros coquillage
Migan : Purée grossière de banane et de fruits à pain
Ouassous : Grosses écrevisses
Souskaï : Plat de fruits verts râpés et macérés dans du citron vert, sel et piment
Ti-punch : Boisson à base de rhum, sucre ou sirop de canne et citron vert
ENVIRONNEMENT – ENERGIE
La Guadeloupe dispose d’un environnement naturel riche et diversifié. La végétation compte de multiples espèces comme l’acacia, le gommier blanc, le gommier rouge, l’acajou le palissandre, le palétuvier….La brousse sèche prédomine à Grande-Terre alors que
Basse-Terre se caractérise par ses arbres tropicaux à bois durs (gommiers et châtaigniers) et de forêts de fougères. Mais, de manière générale, sur les côtes basses du littoral, végétation de plage ou paysage de mangrove rivalisent.
L’île possède un parc national situé à St Claude (www.guadeloupe-parcnational.com).
“La Guadeloupe est largement dépendante de l’extérieur pour son approvisionnement en énergie. La SARA (Société anonyme de Raffinerie des Antilles ) importe en Guadeloupe 700 000 tonnes de pétrole par an dont un tiers est destiné à la production d’électricité. Parallèlement la consommation d’énergie de la Guadeloupe ne cesse de croître : le nombre de consommateurs progresse et l’augmentation du niveau de vie crée de nouveaux besoins.
Les technologies de production en milieu insulaire sont plus onéreuses et pourtant le prix du KWH en Guadeloupe est identique à celui appliqué sur le territoire national, soit 70 c / KWH. Le Conseil régional et l’ADEME (Agence de l’environnement et de la Maîtrise de l’énergie ont mis en place un programme régional pour la maîtrise de l’Energie (PRME) qui tend à valoriser le riche potentiel d’énergies renouvelables de l’île : soleil, vent, géothermie, biomasse….
Le transport routier
Routes nationales : 346km
Routes départementales : 619km
Routes communales : 1 595km
Le réseau routier est de bonne qualité, bien que le trafic soit souvent saturée.
Immatriculations de véhicules neufs
2000 | 2001 | 2002 | |
Voitures particulières | 13 691 | 11 943 | 12 278 |
dont % de marques étrangères | 51 | 49 | 50 |
dont % de diesel | 25 | 31 | 38 |
Motocycles | 809 | 726 | 687 |
dont % de marques étrangères | 88 | 87 | 87 |
Camionnettes, camions, véhicules spéciaux | 2 784 | 2 789 | 2 498 |
dont % de marques étrangères | 58 | 60 | 58 |
Tracteurs routiers | 21 | 39 | 24 |
Cars et autobus | 26 | 43 | 48 |
Remorques lourdes et semi remorques | 19 | 21 | 14 |
Source : Source : Ministère de l’Équipement
Après un recul de 13 % en 2001, le marché de l’automobile neuve redémarre en 2002 (+ 3 %). Près de 13 000 voitures particulières ont été vendues. Les automobiles à moteur diesel sont de plus en plus prisées, elles représentent 38 % des voitures vendues en 2002 contre 25 % en 2000. Les ventes de camions et camionnettes, soit l’essentiel des véhicules utilitaires, chutent par contre de 10 %. Les motocycles sont également en baisse (– 5 %). Les constructeurs étrangers détiennent la moitié du marché automobile guadeloupéen. Ils sont largement majoritaires au niveau des utilitaires et couvrent presque la totalité du marché des motocycles.
Source : insee
Le transport aérien
Trafic de passagers des principaux aéroports régionaux
Guadeloupe – Aéroports | Lignes intérieures 2002 | Lignes intérieures 2003 | Lignes internationales 2002 | Lignes internationales 2003 |
Les Saintes/Terres de Hau | 5 003 | 4 683 | – | – |
Marie Galante/Grand Bourg | 10 030 | 16 071 | – | – |
Pointe à Pitre/Le Raizet | 1 532 336 | 1 504 125 | 187 106 | 152 538 |
Saint Barthelemy | 50 842 | 45 156 | 106 593 | 119 401 |
Saint Martin Grand Case | 112 097 | 163 463 | – | – |
Source : Sources : Ministère de l’équipement, des transports et du logement – Direction générale de l’aviation civile
Installation militaires ou stratégiques
RÉGIMENT MIXTE ANTILLES-GUYANNE ECONOMIE
Population active : 191 400
- Agriculture : 2.8%
- Industrie : 12.8%
- Services : 84.4%
Taux de chômage déc. 2003 : 24.3% (France : 9.7%)
- Taux féminin : 28.2%
- Taux des moins de 25 ans : 48.6%
- Taux des longue durée : 12.2%
Structure du PIB
- Agriculture : 4.1%
- Industrie : 15.2%
- Services : 80.7%
PIB territorial (2003) : 5 593 millions d’euros
Taux de croissance : 3.4%
Par habitant : 13.07%
AGRICULTURE
L’agriculture est un secteur clé de l’économie guadeloupéenne. Un tiers de la surface totale de l’île est consacrée à l’agriculture. Elle repose essentiellement sur la culture de la banane et de la canne à sucre, produits exclusivement commercialisés en France et dans l’Union Européenne. Ce secteur largement concurrencé par les pays d’Amérique latine qui bénéficient d’un coût de main d’œuvre 4 à 5 fois plus faible, ne subsiste que grâce aux aides et au protectionnisme de la métropole.
La Guadeloupe produit également de l’ananas, du café, du cacao et de la vanille, mais en petites quantités, du rhum.
La pêche reste une activité artisanale notamment à cause du milieu marin trop pauvre.
INDUSTRIE
Le secteur industriel et artisanal regroupe 9,5 % des entreprises du département. Il repose essentiellement sur l’agroalimentaire qui représente 37,3 % du total des emplois.
L’île héberge deux grands pôles industriels :
- La zone industrielle de Jarry, située près de Pointe-à-Pitre, qui s’étend sur un périmètre total de 300 hectares et regroupe environ 900 établissements et 10 000 salariés
- La zone industrielle de Baillif à Basse-Terre, deuxième pôle industriel de l’île.
SERVICES
Le secteur tertiaire réunit près des 3/4 des emplois.
Le tourisme apparaît comme l’un des secteurs essentiels de l’économie du département. Il est essentiellement d’origine métropolitaine (82 %).
L’artisanat avec 16 % de la population active dans les domaines du bois, de la production de textiles et de vêtements et du BTP, tient également une place importante.